mardi 30 octobre 2012

 
 
Jour 48 – Vendredi, 2012-10-26
Hier soir, avant d’aller dormir, j’ai vérifié les vents projetés pour les prochains jours….
OUPPELAYE !!!???….
 
 
Ça c'est ce qui est attendu dimanche à midi !!!

J’avais bien entendu parlé d’un ouragan qui avait frappé Cuba et les Bahamas mais je le croyais bien loin. En fait, Sandy s’en vient par ici et devrait passer au large de la côte est des U.S. of A. et rentrer dans les terres aux environs de New York. Il va venter fort. Je suis donc resté debout 2 heures de plus pour voir plus en détails, à l’aide d’internet, les conditions météorologiques des prochains jours. J’ai regardé la direction des vents projetés et les différents ancrages possibles à 50 milles à la ronde.
 
En gros, 3 choix s’offrent à nous.
 
1- s’enterrer dans une marina locale et attendre que ça passe. Ça veut dire au moins 6 jours à quai et $$$$. Mais quand il le faut, il le faut.
 
 
2- comme la prochaine journée devrait être relativement calme encore, partir vers le sud et franchir l’Albemarle Sound pour se réfugier dans le coin de la Pungo River où il y a quelques ancrages bien abrités du vent de Sandy. Pas trop possible d’aller plus au sud à cause du fetch du Pamlico Sound qui fera une bonne agitation (lire d’enfer) sur le trajet.
 
 
3- tout simplement revenir un peu sur nos pas en remontant la Pasquotank River sur environ une dizaine de milles et s’installer à l’ancre derrière la Goat Island en dehors du chenal. C’est la solution que nous avons retenu puisque nous avons bien regardé cet ancrage en y passant et que le vent du NE commence déjà à forcir.
 
 
 
Sandy est assez loin au large et nous ne sommes pas du tout dans sa trajectoire. Nous sommes à sa périphérie sud. Ça devrait très bien se passer.
 
Sur place, nous avons pris un soin particulier à choisir notre spot et à bien faire pénétrer notre Rocna dans le lit de la rivière en reculant en puissance au moteur. En premier, on s’est installé un peu trop près de l’île à mon goût. Pour se déplacer un peu, on a eu de la difficulté à arracher l’ancre tellement elle était solidement prise. Le fond est de super bonne tenue : plutôt rassurant pour ce qui s’en vient. Le deuxième spot est à peu près au centre du chenal ouest ce qui nous permettra d’éviter avec le vent sans se déplacer. Le vent devrait souffler d’abord du NE et puis passer graduellement au N, au NO et à l’O avant de diminuer à ±15 nœuds (probablement mercredi !).
 
Nous ne sommes pas les seuls à avoir eu cette idée. À la fin de la journée, 6 voiliers et 1 autre trawler sont alignés derrière Goat Island.
 
Tout n’est pas parfait cependant. Comme on est un peu loin du monde, il n’y a aucun réseau wi-fi dans le coin et la clé usb de Virgin ne détecte pas de 3G : alors pas d’internet. Vous ne recevrez cet upgrade qu’à notre retour dans la réseautée de civilisation.
 
 
 
Jour 49 – Samedi, 2012-10-27
Pas grand chose à faire si ce n’est lire et attendre. Le vent est de l’ordre de 20 nœuds avec des petites bourrasques à 25±. Pas fort. On bouge assez peu.
J’ai installé mon kit ‘’de vents forts’’ pour retenir la chaîne d’ancre. Première utilisation. Une plaque de métal insérée sur un maillon et attachée par deux lignes de part et d’autre de l’étrave sur les taquets centraux. J’ai rajouté une protection contre le raguage, 2 bouts de tuyaux de caoutchouc de ¾’’, au passage du franc-bord. Cette méthode de retenir la chaîne permet à la traction de bien s’exercer dans l’axe du bateau et assure un bon alignement par rapport au vent (en théorie).
 

La protection bâbord a glissé un peu à l'extérieur.


 
Trois heures± de génératrice pour charger les accus. À demain.
 
 
Jour 50 – Dimanche, 2012-10-28
Le vent forcit. À l’œil, de 25 à 30 nœuds avec des gusts à au moins 40. On oscille plutôt doucement au bout de notre chaîne. Il pleut beaucoup et constamment.
 
Ginette s’ennuie. Pensez-y, 5 jours au même endroit.. elle commence déjà à capoter !!!???
 
Elle fait du pain pour la première fois.
 
 

Tadam !!!


 
Non mais.. cé ti pas bô !

 
 
 
Jour 51 – Lundi, 2012-10-29
Les jours se suivent et se ressemblent. Il pleut. Il pleut. Le vent est moins fort aujourd’hui qu’on s’attendait : autour de 20 nœuds avec quelques bourrasques. Il est maintenant du NNO. On tourne autour de notre ancre.
 
Comme j’en avais assez de lire, je me suis abonné par téléphone à Sirius Marine Weather. Ce service de météo par satellite se download directement sur notre gpsmap. On peut donc maintenant avoir un aperçu de Sandy, sa position, sa direction et les vents projetés. On a aussi accès aux bulletins météo en texte. Super. Ce service s’étend sur toute la zone de notre croisière hivernale et jusqu’aux Bahamas. C’est le pied.
Six heures de génératrice aujourd’hui.

 
Jour 52 – Mardi, 2012-10-30
Il fait pas chaud ce matin. La température extérieure est de 7-8°C. Les vitres intérieures sont recouvertes d’une buée épaisse : toute l’humidité intérieure s’y condense.
 
On en a assez de la Pasquotank River et on décide d’aller s’ancrer au nord du pont d’Elizabeth City. Le vent est du SW à un bon 20 nœuds.
 
On y est à 10h00 solidement ancré à 0.5 milles du pont et on apprend que le pont n’ouvre pas en raison d’un bris électrique. Ici, on a accès au web.
 
 
On devrait encore être là demain car ça doit pas être trop beau sur l'Albemarle Sound avec ce vent. On va attendre de meilleure condition.

 

jeudi 25 octobre 2012



 
Petite note : désolé d'avoir pris autant de temps à upgrader le blog. Sept jours, c'est trop long. Je vais viser plutôt 4 jours au max.  Tourlou. 
 
 
 
Jour 40 – Jeudi, 2012-10-18
Visite de Reedville en dinghy. Belle petite expédition. Le guide touristique (Waterway Guide) affirme que la plupart des gens de bateau ne font qu’une seule visite à Reedville en raison de l’usine de transformation du poisson qui dégage de très fortes odeurs. Ils transforment le ‘’menhaden’’, qui est un poisson fourrage, en huile oméga3 et en nourriture pour l’aquaculture et le bétail. Nous sommes passés sous le vent de l’usine et les poils de nos narines ont roussi même s’il semble qu’ils ont considérablement amélioré l’usine.
Au fish market, nous avons acheté de la truite fraîche qui constituera notre repas de ce soir.
Après, séance de dvd où nous terminons la première saison télé de Fringe. On aime bien. À la vrai télé, ils en sont actuellement à la cinquième saison. On a du retard à rattraper. Soon.
 
 
Jour 41 – Vendredi, 2012-10-19
Au lever, le brouillard est dense et ne semble pas devoir se lever. Tous les bateaux présents au mouillage ne bougent pas et nous non plus. Vers midi, la visibilité est meilleure mais trop tard pour appareiller. À demain. Lecture.
 
 
Jour 42 – Samedi, 2012-10-20
Nous partons à 8h15 vers Deltaville mais nous avions tellement un beau temps de trawler qu’on continue vers le sud. On en a un peu marre de la baie de Cheseapeake. Ce qu’on veut, c’est aller dans le ‘’SUD’’.
Nous avons eu un vent de travers à ±10 nœuds jusque vers 10h±. Pour éviter de trop rouler, nous avons hissé notre voile d’étai, dit ‘’le kleenex’’.
 
Ah ! Vive la voile !! héhé !
 
 
 
Nous avons choisi de nous arrêter à Chisman Creek, Poquoson River, à environ 25 milles de Norfolk ce qui nous permettra d’y arriver tôt en après-midi lors de notre prochaine étape. Nous y sommes à 15h15. Le vent souffle du nord-nord-est pour au moins les 2 prochains jours et nous sommes parfaitement abrités.
 
L'amirale vous salue !

 
Jour 43 – Dimanche, 2012-10-21
Comme le capitaine ne veut pas se présenter à Norfolk un dimanche (Ah! le téteux !!), il déclare le dimanche journée de lecture. Tout le monde à ‘’off’’ sur le bateau.
 
 
Jour 44 – Lundi, 2012-10-22
Départ à 8h45. Temps splendide. Ciel bleu. Toujours un vent du secteur nord aujourd’hui mais faible à moins de 5 nœuds.
 
Ciel bleu à perte de vue et vent calme !

Il y a cependant une houle résiduelle de ±1.5’ qui nous arrive du large par le travers et vous savez que c’est pas trop le fun. On fait donc comme les voiliers et on tack en fonction de la direction des vagues jusqu’au chenal d’accès des petites embarcations pour accès au port de Norfolk. Bien sûr en y entrant, on ne peut pas les manquer. Une dizaine sont alignés dans le ‘’aircraft carrier alley’’. Deux photos seulement. Vous les attendiez.
 
Deux petits gris !

Aircraft carrier Abraham Lincoln, classe Nimitz
 
On arrive à la Waterside Marina à 13h30.
 
juste en face de la marina : y en a partout !

Petite promenade en ville. On trouve la saison 2 de Fringe chez Fye. Yeah! Souper d’ailes de poulet chez Hooters and that’s it folks !
 
 
Jour 45 – Mardi, 2012-10-24
À 10h00 tout les matins, la Waterside Marina regroupe les intéressés et paie la navette pour faire l’approvisionnement. On va faire un marché de légumes et de fruits frais chez Harris Teeter et en taxi s’il-vous-plait.
 
photo dartisse !

Au retour, (vous vous en doutiez ! hein !) visite d’un musée : le musée maritime Nauticus, voisin de la marina.
Le cuirassé Wisconsin (BB-64), classe Iowa, lancé le 7 décembre 1943, le dernier des quatre construits, y réside en permanence depuis 2000. Il est partiellement accessible au public.

 
Quelle étrave !
 
Photo classique : les big guns !
 
 
 

A hulk of a boat. 45000 tonnes (58000 tonnes en pleine charge ) pouvant se déplacer à 33 nœuds. Plus de 200 000 hp. Pendant la WWII, près de 3000 hommes d’équipage.
 
Je n’avais jamais vu de cuirassé, ces kings du passé, de près. Les guns de 16’’ sont, bien sûr, impressionnants. J’ai été surpris de constater que le pont est complètement recouvert de teck (sous lequel il y a 3’’ d’acier). Une visite partielle et guidée de certaines parties de l’intérieur est possible depuis 1 an, moyennant un supplément à l’entrée. Durée : 90 minutes. Ginette s’est abstenue. J’y suis allé. Tout est en acier. Il a beau être gigantesque (pour un navire de guerre de l’époque) mais tout est extrêmement compartimenté et chaque pied cube est utilisé. Rien n’est chic. Tout est utilitaire. Les systèmes sont triples. Méchante machine à faire marcher. Ça prend du man-power. Les tourelles des canons de 16’’ nécessitait 120 hommes chacune pour les faire fonctionner. Un bateau de 1943, je le rappelle. Le non-initié peut facilement se perdre à l’intérieur. Dans les prochaines années, d’autres parties de ce navire seront ouvertes au visiteur. Pour ceux qui veulent en savoir plus 

http://www.nauticus.org et http://en.wikipedia.org/wiki/BB-64.
 


Je recommande fortement la visite du Nauticus Maritime Museum aux amateurs d’histoire, si vous passez dans le coin, et pas seulement pour le battleship Wisconsin. Le musée, qui est immense, présente presque ad nauseam l’histoire de la NAVY depuis les tout débuts jusqu’à la WWII.  Il faut retenir cependant que c'est évidemment très américain et ça tape un peu sur les nerfs.
 
 
 
Petite note historique.
Les USA n’ont jamais reconnu ni nié avoir à bord des armes nucléaires lors de la première guerre du golfe. La visite de la salle de commande de tir des ‘’cruise missiles’’ permet d’en avoir un indice. Le Wisconsin avait aussi ramené 6 cruise ‘’non utilisés’’ !?
 
 
Plus de doutes !!!
 
 
 
Jour 46 – Mercredi, 2012-10-24
Enfin l’Intra Coastal. Départ à 10h00. Nous suivons l’Elizabeth River jusqu’à la bifurcation pour le Dismal Swam Canal où nous arrivons à 11h45. Nous éclusons à 13h30.
 
 
Le Dismal Swamp Canal, nous y arrivons !
 
 
Ça ressemble à ça : c'est un canal !
 
 
À 16h00, nous accostons au quai au droit du Feeder Ditch qui alimente en partie le canal en eau. Sur le panneau en haut du quai : Ne nourissez pas les ours. Bon ! La police municipale passe et vient nous voir pour nous informer que si on a besoin d’aide, on fait le 911 et on dit qu’on est à Arnbuckle Something : très rassurant : Ginette n’a pas dormi de la nuit.
 
Y sont où les ours ?
 
 
Jour 47 – Jeudi, 2012-10-25
Départ à 9h00. On écluse à l’extrémité sud du canal à midi. On suit toujours un canal creusé.

On suit des québécois !
 
 
Finalement, on atteint la Pasquotank River. Les algues ont données les derniers jours et, si ce n’était du voilier qui nous précède, le plan d’eau aurait été uniformément couvert d’un beau vert vivant. Derrière nous, notre sillon se referme.
 
C'est vert !
 
 
On suit la trace !
 
Des dizaines de tortue se font chauffer au soleil sur des troncs d’arbres le long de la rive gauche. Mais on n’a pas de zoom pour vous les montrer.
On arrive à Elizabeth City à 14h45 au quai public. On marche 1.5 milles pour le Food Lion : Ginette est à sec de vin depuis 2 jours et elle boit ma bière : pas bon ça. On a fait le plein.
Elizabeth City est célèbre pour son accueil des plaisanciers : quand il y a au moins 5 bateaux au quai public, ils servent un petit vin-fromage ce qui favorise les contacts entre bateaux. On a attendu en vain (la tradition doit être morte !!???) et finalement, on s’est fait un vin-fromage à deux.
 
Demain l’Albemarle Sound.

jeudi 18 octobre 2012




Jour 36 – Dimanche, 2012-10-14
Il vente fort sur la baie aujourd’hui. On reste à l’abri en face de St-Michaels.Farniente.
 
 
Jour 37 – Lundi, 2012-10-15
Départ à 8h00 vers Oxford au sud de St-Michaels via la Choptank River.
 
Vents de 15 à 20 nœuds avec rafale à 25 du sud qu’on a de face aussitôt qu’on atteint l’embouchure de la Eastern Bay. Pour se rendre à Oxford, le trajet habituel est d’emprunter un passage étroit immédiatement à l’ouest de Tilghman Island qui nous mène au Knapps Narrows, un canal creusé à travers Tilghman Island et qui raccourcit le trajet. Sauf que ce passage semble assez étroit au capitaine tenant compte des vagues de 3’ qu’on a sur le nez. On décide donc de rejoindre la baie de Cheseapeake et de contourner Tilghman Island par le sud ce qui rallonge le parcours d’au moins 8 milles. Rendu au point de bifurcation vers la Choptank River, il fallait se diriger au sud-est pendant à peu près 5 milles avant d’être à l’abri de la rive gauche de la Choptank. Cinq milles à prendre des vagues de 2’ à 3 ‘ par le travers. KAIROS a une coque à déplacement bien ronde et roule considérablement dans de telles conditions : c’est pas trop confortable, on essaie d’éviter.
 
Soudainement, Oxford devenait beaucoup moins intéressant à visiter. Next time may be.
 
Nous continuons donc vers le sud vers notre destination alternative, Solomons, où nous arrivons vers 16h00. Nous nous sommes installés à l’ancre dans Mill Creek exactement au même endroit que nos copains de Portneuf, Nancy et Gilles, l’an passé. (Oh! Esprit de Charlotte C ! Es-tu là !?)
(Gilles, ton aigle y est toujours !)
 
Jour 38 – Mardi, 2012-10-16
La journée est consacrée à l’examen des cartes et des guides en préparation de nos prochaines étapes.
 
Un éclaircissement ici peut-être.
 
En raison du risque de recevoir un ouragan par la tête, les assurances de notre bateau ne nous couvrent pas si nous nous trouvons au sud du 35e degré de latitude et qu’une ‘’named storm’’ se présente. On peut toujours le faire, nous sommes alors couverts pour les risques d’accidents habituels sauf si cette ‘’named storm’’ arrive : alors, aucune couverture ne s’applique et si ça va mal, vous savez que tout peut y passer. Et comme le capitaine est plutôt frileux là-dessus, on évite.
 
Nous sommes actuellement à environ 90 milles de Norfolk où se trouve le mille ‘’zéro’’ de l’ICW (Intra Coastal Waterway). Le 35e degré de latitude est sensiblement au droit d’Oriental in North Carolina, soit au millage 186 (en milles terrestres) de l’ICW.
 
Nous avions donc près d’une dizaine de semaines pour parcourir la distance entre Portneuf et Oriental. Il nous en reste donc encore ±250 milles jusqu’à Oriental. Inutile donc de se presser et c’est la raison pour laquelle on prend le temps de visiter et de farnienter.
 
Jour 39 – Mercredi, 2012-10-17
Départ à 9h00 pour visiter Solomons où nous parcourons la Back Creek d’un bout à l’autre au idle. Les deux rives de cette petite baie d’un mille de long sont littéralement couvertes de marinas et, sans les avoir comptés, il y a au moins ±1000 bateaux ici. Une forêt de mats et autant de bateaux moteur.
 
Le Pride of Baltimore II
 
On trouve le tout un peu compact et très occupé et on décide de continuer vers notre prochaine étape, Reedville, d’autant plus qu’il fait un magnifique temps de trawler, lire sans vents ni vagues. On se fait faire un pump-out avec une pompe qui ‘’pumpait’’ mais qui ‘’outait’’ pas beaucoup : 45 minutes pour pomper 50 gallons et même pas le fond de la tank. Better job next time.
 
Rencontre en route vers Solomons
 
Nous sommes près de la base de la Naval Air Force de Patuxent River et quelques oiseaux nous survolent.
 
 
Oiseau de Patuxent
 
Les hélices sont encore en position verticale
 
 
Il s’agit d’un avion à décollage vertical. J’avais lu que le développement de ce projet avait été abandonné. Il semble que non.

 
Nous arrivons dans la Great Wicomiko River à 18h00 où nous nous installons à l’ancre derrière Sandy Point. Pendant les 2 dernières heures avant l’arrivée, un vent du sud-est de 10-15 nœuds s’est levé et il appert que la baie de cette rivière est exactement orientée vers le sud-est. On s’est donc fait un peu brasser la cage avant de s’abriter. On y roule encore un peu mais c’est juste agréable de se faire bercer.
 
 

dimanche 14 octobre 2012


 
Jour 33 – Jeudi, 2012-10-11
Début du Power Boat Show du 11 au 14. Journée VIP.
On a vu des bô bateaux. Mais malheureusement il n’y avait pas sur place ceux que j’aurais extrêmement apprécié visiter : surtout Nordhavn 40 et 43, Krogen 39 et 44. Ce sont de vrais trawlers, d’un gabarit qui s’apparente à KAIROS, et qui respectent la philosophie du ‘’pas vite sur l’eau, sécuritaire, solide et confortable’’ et, en plus, très moderne de construction et de technologie. Ce sera pour une autre fois.
 
Nous nous sommes rabattus sur la série des tugs boats style trawler : Nordic Tug et American Tug mais qui ont tous une coque à semi-déplacement et des moteurs de 300 HP et plus. Trawler que d’apparence.
Juste pour le kick, nous avons successivement visité un Krogen Express 52’, un Bénéteau Swift Trawler 50’, un Fleming 55’, un Grand Bank 53’ dont les prix d’achat varient entre 1.5 et 2M$. Palace flottant, solide, bien construit, technologie dernier cri. Nous apprécions, mais pas pour nous, merci !
L’amirale a particulièrement aimé les catamarans à moteur, surtout le Leopard 39, qui est vaste et semble confortable sur l’eau.
Le capitaine a accroché sur un NorthWest 45’ usagé en vente par un broker, un 2008 avec 450 heures au moteur : il sentait encore le neuf, mais une coque à semi-déplacement !
Nous terminons la journée par un petit vino sur notre bateau. La visite d’aujourd’hui nous a conforté dans notre appréciation des qualités de KAIROS. Nous ne renions absolument pas notre bateau, nous l’adorons et il nous conduira de longues années.Tadam.
 

Kairos au coeur de l'action !

 
En passant, dans le port d’Annapolis, le pump-out peut se faire à domicile.
 
Pump-out quelqu'un ?

 
Jour 34 – Vendredi, 2012-10-12
Départ d’Annapolis à 9h30 en direction de St-Michaels où nous arrivons à 13h30. Un vent de travers de 20 nœuds nous suit avec quelques bourrasques. À l’ancre à bonne distance à l’extérieur du port.
Deux heures plus tard, le vent forcit du NE et le fetch aidant, nous recevons des vagues de 2’ à 3’ jusqu’à 21h00. La nuit fut calme cependant.
 
Jour 35 – Samedi, 2012-10-13
On débarque à St-Michaels pour visiter le célèbre Cheseapeake Maritime Museum et faire le tour du ‘’centre-ville’’.

Ben oui, un phare !

 
Vue vers le large à partir du phare. KAIROS est visible dans le lointain. Je sais, on est un peu loin de l’action mais le capitaine n’a pas osé entrer dans la baie extrêmement fréquentée sans l’avoir vue de près.
 
On est là !
 
D'autres photos du musée. Des vieilles planches.
 

Vieux bateaux !

Encore du bois !
 
Vieux moteur à vapeur de tug !
St-Michaels est très fréquenté et est vraiment une place à bateau. Ils tapissent littéralement tout le périmètre de la baie.
 
Tu vois-tu des bateaux ?
 
 
Y en a partout !
À la fin de l’après-midi, une dizaine de voilier sont venus s’ancrer autour de nous. On s’est senti moins seuls. Nous étions le vilain petit canard dans le groupe.
 
Le coucher du soleil était à voir.
 
C'est vrai hein que c'est beau !!



mercredi 10 octobre 2012


 
 
Jour 30 – Lundi, 2012-10-08
Bill n’est arrivé que lundi après-midi puisqu’il travaillait au Sailboat Show d’Annapolis avec un bateau identique au sien (un Island Packet 38’) à faire des démonstrations.
Comme nous n’avions fait aucun lavage de nos guenilles depuis le départ, le tas commençait à être volumineux. La marina n’est équipée que d’une laveuse/sécheuse, donc impossible ou irréaliste de faire ça là. Le capitaine du KAIROS avait cependant prévu la chose en s’équipant d’une capacité de transport significative : un pack-sac d’expédition d’une capacité de ±70 lbs. Tout le monde a bien rigolé de lui lorsqu’il est arrivé avec ça: ‘’ça te servira pas…’’, ‘’t’es ridicule…’’.. bla.. bla.. bla.. Nancy et Gilles de la Charlotte C. nous ont gentiment prêté leur ‘’carosse à roulette’’. Ginette en est tombée follement accroc au premier contact. Nous avons donc une capacité de transport multipliée.
Direction le laundromat à 1.25 milles où nous étions absolument seuls. Nous nous sommes emparés de 7 laveuses et de 9 sécheuses et 2 heures et 100 pièces de 25 cents plus tard, nous repartions tout sourire.


Ginette et sa wagon à roulette !


Le monsieur avec son pack-sac !
 


Y é ben content !

Nous avons aussi fait une razzia au Food Market avec les mêmes moyens de transport, pleins à ras bord.
Au retour, nous avons constaté que la ville de Rock Hall s’est aussi équipée d’un laser à trottoir.

Rock Hall est aussi dans le pack !


En après-midi, Bill est venu nous jaser au bateau. Il a subi un interrogatoire en règle sur ses escales de prédilection dans la baie. Nous avons plusieurs destinations en banque que nous devrions visiter dans les prochaines semaines.
Il nous a invité chez lui pour souper. Un des ses meilleurs copains, Rob, avec qui il part pour 5 jours en voilier sur la baie, nous a cuisiné en entrée des blue crabs soft-shell avec en plat principal du rock bass : tout à fait exceptionnel. Nous sommes restés assez tard et la conversation et les échanges furent soutenues. L’anglais de Ginette s’est considérablement amélioré depuis 2006 : elle comprend maintenant mieux mais la conversation est plus difficile, surtout en fin de journée. Nous reverrons peut-être Bill la semaine prochaine en fonction des ses escales projetées.
 
 
Captain Bill et l'amirale !
 
 
Jour 31 – Mardi, 2012-10-09
Départ à 9h30 après le plein d’eau et le pump-out. Direction Annapolis en vue du Power Boat Show du 11 au 14 octobre.
Avec les conseils de Bill, nous nous sommes dirigés au centre du bassin intérieur, juste en face de la zone principale du Boat Show. Le Sailboat Show venait juste de se terminer et des moorings étaient libres. Nous sommes sur le 39, très bien placés pour admirer les bateaux des exposants qui arrivent et s’installent pour la durée du salon.
Petite expédition à terre en taxi d’eau pour explorer brièvement Annapolis : ville magnifique qui a déjà été la capitale des U.S.A. (merci Olivier du renseignement !).
 
 
Water Taxi anyone ?  Pas besoin de mettre le dinghy à l'eau !

Rue typique d'Annapolis !
 
Jour 32 – Mercredi, 2012-10-10
Un peu plus chaud aujourd’hui. Nous avions pensé aller passer la journée à Washington mais les transports en commun sont difficiles d’Annapolis à la capitale et les heures contraignantes : on remet donc le projet.
Première fois depuis le départ où nous sommes abordés par les autorités qui demandent à voir nos passeports et les papiers du bateau. Ils s’informent sur les armes que nous pourrions détenir et sur la quantité de cash que nous transportons. Tout est en règle et ils nous souhaitent un bon voyage dans le sud.

Bonjour la police !


Nous sommes plutôt aller visité le U.S. Naval Academy d’Annapolis où sont formés les valeureux officiers de leur marine de guerre. Une visite à pieds commentée par une guide excellente, très généreuse de détails de l’histoire de l’Académie et très fière de ses protégés.
Voici quelques photos de cette visite que le capitaine a tout à fait apprécié. Encore des vieilles pierres, mais avec du vrai monde autour.
 
Le plan - 338 acres - c'est vaste !

Le dortoir, pour 4000+ midshipmens and women
Drapeau ayant souffert pendant la guerre de Corée

surtout à la banque !?


Le responsable du moteur du même nom !
 
 
Nous avons eu droit à une ‘’parade’’ assez élaborée en l’honneur du 237e anniversaire de création de la Marine américaine le 13 octobre 1775. De l’action, toujours de l’action !?
 

The Americans are coming !?


 
Croyez non ou le ? Ils sont plus de 2000 !?