dimanche 30 septembre 2012


Jour 20 - Vendredi, 2012-09-28
Lever tôt – aujourd’hui on visite New York – métro jusqu’à Time Square. On embarque dans un autobus à 2 étages de City Sights et en route pour le downtown.
L’atmosphère est un peu irréel. Ce sont des lieux qu’on a vu mille fois à la télé… mais là, on y est pour vrai.
Voici quelques photos représentatives :
Empire State building

WTC en construction
mémorial du WTC
 
Y a du monde à New York !
 
Encore du monde !
Ben oui, du monde !
 
On est rentré à pied de Time Square jusqu’à la 79th – méchant bon contact avec cette belle partie de la grande ville. Nous reviendrons sûrement.
 
 
Jour 21 - Samedi, 2012-09-29
Départ à la marée haute à 9h00 sinon on restait collé là.
Direction : Sandy Hook
 
Photo classique .. en passant !
 
Mais en route les conditions étaient tellement belles qu’on a décidé de se rendre jusqu’à Manasquan. Des vagues longues de ±3’ qui se sont aplaties au fur et à mesure qu’on avançait.
On est entré dans l’inlet en même temps que tous les bateaux qui revenaient de la pêche au large. La civilité de la production de vagues n’était pas très forte chez les personnes rencontrées : on s’est fait brassé: les armoires se sont vidées.
C’est le paradis pour les bateaux moteurs ici – très peu de voilier en vue.
On s’est ancré à ±4 milles au sud de l’inlet à 16h00.
Au menu : antipasto, cuisses de canard confites sur fine salade avec vin Claret Coppola acheté à New York (à $16.00 – juste pour vous faire suer), dessert chocolat noir et cognac (merci Yvan) – tout ça pour l’anniversaire du capitaine. Pour terminer, petite séance de cinéma : début de la première saison de Fringe.
 
 
Jour 22 - Dimanche, 2012-09-30
On continue la route vers le sud – canal étroit et plutôt banal. Beaucoup de gens à la pêche, normal c’est dimanche.
Le royaume des bateaux de pêcheurs
 
Beau soleil et venteux. On est à l’ancre à ±3 milles au nord de Little Egg Inlet. Demain : Atlantic City
 
 

jeudi 27 septembre 2012



Jour 18 – Mercredi, 2012-09-26
La nuit fut éprouvante. La voie ferrée est à environ 250’ derrière le bateau. Des trains à toutes les 30 minutes toute la nuit et qui sifflent en raison d’une traverse routière. Mauvais choix de marina. Nous ne recommandons pas cet arrêt à personne.
 
Kairos était parallèle au bateau de gauche
 
On décide de faire le trajet jusqu’à New York en 2 jours plutôt qu’en une seule journée. On s’arrêtera à mi-chemin, soit la baie de Croton Point un peu en amont de la prison de Sing-Sing.
On hisse le mât avant de partir.
J’avais dit que je ne prendrais plus de photos de ponts, mais celui-là était trop beau. Il s’agit du pont suspendu de Bear Mountain, le pont le plus long au monde lorsqu’il fut construit en 1924.
 
Non mais yéti bô !?
 
Et je vous fait grâce des photos classiques de West Point. Pas de phare à photographier sur ce tronçon de rivière.
Temps couvert. Vents faibles. On est à l’ancre à 14h00.
 
 
Jour 19 – Jeudi, 2012-09-27
Départ sous la pluie mais pas de froid aujourd’hui. New York apparaît dans le lointain
 
New York !  New York !
 
Nous arrivons à la marina du 79th Boat Basin à 12h30. On aurait bien voulu prendre un mooring mais, mille sabords, ils sont réservés aux bateaux à voile (Ah! Les chanceux !!?) On est trop gros pour ces pôvres petits.
Heureusement, il y a de la place à la marina pour quelques ‘’transients’’. Le prix n’est pas celui des mooring cependant ($3/pi) mais tout de même raisonnable, compte tenu du contexte géographique.
Elle n’est cependant accessible qu’après la mi-marée ce qui fait que nous ne sommes à quai qu’à 17h00 et de justesse puisque Kairos a labouré le fond pour reculer à sa place.
 
Là, on est bien !!!
 
C’est la première fois tous les deux que nous visitons New York. Nous avons commencé par une promenade le long de la berge avec un petit tour dans Central Park ensuite. On vous fait grâce de bien des photos sauf les 3 suivantes.
 
Du Pier 1 - les édifices en hauteur de New York
 
Dans Central Park
 

À la mémoire de John Lennon !!!
 
Demain on se lève tôt. On veut prendre une visite touristique guidée et faire nos touristes d’une façon tout à fait classique. À suivre.
 
 
 

mardi 25 septembre 2012

Jour 15 – Dimanche, 2012-09-23
De 10h00 à 16h15, nous avons franchis les 6 dernières écluses et nous sommes arrêtés au quai municipal de Waterford. Nous prenons la dernière place disponible. Une dizaine de bateau sont déjà accostée. Ce fût très agréable aujourd’hui de conduire depuis le flybridge et d’admirer la topographie et la nature environnante.
 
Jour 16 – Lundi, 2012-09-24
Nous sommes un peu paresseux et partons du quai à 10h00. Le quai est déjà vide. Nous franchissons le dernier lock, celui de Troy et nous voici libres dans l’Hudson, rivière à marée.
Que nous parcourons allègrement jusqu’à 15h00 et nous nous ancrons à l’ouest du Middle Grand Flat en face d’Athens.
Photo classique du phare Hudson-Athens
 
 
Jour 17 – Mardi, 2012-09-25
On décolle à 9h00. Journée ensoleillée, venteuse et fraîche.
L'amirale a pas chaud au grand vent
 
Le capitaine, lui,  a mis ses combines
 
On passe devant Albany, la capitale de l’état de New York. Une seule photo qui démontre le contraste frappant entre l’ancien, le pseudo-moderne et le moderne.
Albany s'appelait autrefois ''Orange'' et appartenait aux Hollandais
 
On ne photographie plus des ponts maintenant mais des phares.
Le phare d'Esopus Meadows

Le phare de Kingston
On rencontre aussi quelques barges qui prennent beaucoup d'espace. En voici une très représentative.
À l'ancre à l'amont de Kingston
 
Nous sommes au quai de West Shore Marina à Marlboro bien attachés pour la nuit.
Il était trop difficile de s’ancrer en raison du fond marin et des vents.
New York est à 50 milles en aval.

samedi 22 septembre 2012



Jour 14 – Samedi, 2012-09-22
Partis à 9h00 vers le sud. Franchis les écluses 11, 9, 8 et 7.
 
Vue du canal Champlain

Une volée vers le sud...
Arrêt au quai municipal bondé de Fort Edward à 14h00.
Il y a foule au quai de Fort Edward !!!

On arrive à temps. C’est la guerre.
 
Ça se tire dessus !!!   Vive le Roi !!!
 
Les Anglais !
Le Régiment français de la Marine Royale !
 
Même la British Navy participe.
 
Her Majesty Ship !
 
Sur le terrain, faut être poli sinon la marmite t’attend !
 
ennemi Iroquois !
Ils prennent ça vraiment au sérieux !?

 
 

vendredi 21 septembre 2012


Bon, encore une petite note technique.
Parlons du FLS, le Forward Looking Sounder.
Vous savez que j’aime les bébelles.
Le FLS est, au départ, une excellente idée. Voir sous l’eau devant le bateau avant d’y arriver est un excellent moyen d’éviter de rayer la peinture.
Si on fait le tour des modèles existants, on constate qu’il y en a de très performants (cf. Wesmar, modèle HD800FT, SS395 et al.), mais orientés surtout pour opération de pêche commerciale ou pour mégayacht en raison leur prix. J’ai obtenu une cotation de près de $15000 US pour un SS395. J’aime les bébelles mais il y a des limites.
Dans les modèles orientés plaisance, surtout 2 modèles. Le FLS Platinum d’EchoPilot Marine Electronics (www.echopilot.com) from England et le SE-200 d’Interphase Technologies ( www.interphase-tech.com) from USA.
L’EchoPilot sonde uniquement vers l’avant de haut en bas tandis que le SE-200 fait la même chose mais en plus peut sonder horizontalement sur 180 degrés vers l’avant.
Mes lectures de différents forums de discussion ne m’ont pas permis de me faire une opinion solide sur les performance et l’utilité réelle du FLS. La moitié des gens disent que ces modèles sont de la m… tandis que l’autre moitié ne s’en passerait pour rien au monde.
J’ai donc commandé en mars 2011 et installé en mai de la même année un SE-200C d’Interphase Technologies de Californie.
La première journée à l’eau, l’écran, installé sur le flybridge, a complètement foggé : condensation sur la face interne de l’écran. L’appareil semblait bien fonctionné sauf qu’on n’y voyait rien. Mille sabords. Ce défaut étant inacceptable, j’ai retourné l’écran sur garantie à la maison mère en Californie qui me l’ont remplacé. Il m’attendait à la maison à notre retour de la baie des Chaleurs en août 2011. Je l’installe sur le flybridge et au bout de 15 minutes, il fogge lui aussi jusqu’aux oreilles. Mille milliards de sabords.
Je le reshippe en Californie, bien sûr en suivant le protocole d’Interphase et reçoit un nouvel écran en octobre. Le bateau étant hors de l’eau, je ne peux le vérifier avant le printemps 2012.
En juin donc, à la mise à l’eau, je l’installe à sa place et … roulement de tambour…. il ne fogge pas : tout est clair.. victoire… mais le seul ‘’button’’ qui fonctionnait sur le machin était le ‘’power button’’. On peut l’allumer; il affiche le mode par défaut: il fonctionne donc, mais c’est tout ce qu’on peut faire. On ne peut pas le calibrer ni sonder horizontalement.
Mille millions de milliards de sabords.
Cette fois je retourne tout le bataclan, le contrôleur (la boîte noire, qui est rouge) et l’écran en Californie pour une inspection complète et une mise à jour du logiciel. Vous avez raison, je suis persévérant.
J’ai reçu le tout 2 semaines avant de partir pour le présent voyage. Je l’installe et… surprise… tout fonctionne normalement… Yeeesssss. Enfin.
Je dois dire que j’ai eu une excellente collaboration du personnel technique d’Interphase (merci Cory) et que mes seuls coûts ont été les frais d’envois. Reste qu’ils doivent être contents d’être enfin débarrassé de moi.
Ces péripéties m’ont fait passablement sué et les produits Interphase (du moins, leur fabrication) sont maintenant cotés plutôt bas chez moi.
La compagnie Interphase Technologies vient cependant d’être acheté par Garmin: ce qui est une très bonne nouvelle. Ça augure bien pour le futur. La qualité devrait s’améliorer. À surveiller.
L’utilisation maintenant.
Facile d’utilisation. Au début, le ‘’gain’’ des faisceaux des sondes (il y en a 3) était mal ajusté, j’imagine en raison des tests effectués lors de la dernière réparation en Californie. Les images obtenues étaient chargées, difficiles d’interprétation.
Je viens tout juste d’ajuster le gain à ses valeurs par défaut en fonction du ‘’range’’. Les images sont meilleures. Les prochaines navigations devraient permettre de se faire une meilleure idée de l’utilité réelle du FLS. Laissez moi quelques semaines et je vous ferez un rapport pas très succint.
À suiiivvrrrrrree.


Jour 13 – Vendredi, 2012-09-21
Aujourd’hui, 12 milles jusqu’à Fort Ticonderoga : on peut pas manquer ça. Pôvre amirale.
Elle n’aime pas vraiment les vieilles pierres, juste les vieux capitaines.

On s’installe à l’ancre juste en contrebas du fort. Après dîner, le dinghy est à l’eau et on tente de s’approcher de la rive. Pas de quai à l’horizon.
Il faut vous dire que la station de traitement des eaux usées du village de Ticonderoga rejète ses eaux dans la rivière La Chute qui rejoint le lac immédiatement en amont du fort. Elle n’est probablement pas très efficace cette station puisqu’une quantité industrielle d’algues nauséabondes s’accumule en bordure de la rive où on veut débarquer.
Vous avez compris. Impossible d’approcher à moins de 50’ du bord, même à la rame. On rebrousse chemin dans l’idée de remonter la rivière jusqu’à la route d’accès au fort. La rivière est cependant tout à fait dégueulasse. Ça nous tente pu. L’amirale exulte.
 
Mais quel beau fort ... tu ne perds rien pour attendre...
 
On rembarque, descend le mât et en route pour Whitehall.
Nous sommes actuellement au quai en amont de l’écluse 12. Demain la 11 nous attend.

jeudi 20 septembre 2012


Jour 5 – Jeudi, 2012-09-13

 
Nous avons passé une agréable soirée hier avec Paulette et André de Vision d’O et Martine et Christian de MarSea. Nous reverrons sûrement ces derniers (avec plaisir) puisqu’ils quittent bientôt eux zossi en direction des Bahamas.

Éclusage effectivement à 8h30. Merci André pour les photos. Trajet sans problème.

Dernière nuit au Québec cette année. À l’ancre au droit de Fort Lennox. Demain, entrée aux U.S. of A.
 
Entrée du canal
 

Deuxième écluse
 
 
 
 
Jour 6 – Vendredi, 2012-09-14

Nous nous sommes présentés au quai de la douane américaine vers 10h00. Nous avons obtenus notre ‘’cruising permit’’ après avoir rempli les papiers d’usage.

Information importante : En tant que ‘’private boat’’, nous devons maintenant nous rapporter (par téléphone) au CBP (Customs and Border Protection) à chaque fois que nous touchons au sol américain soit par notre ancre ou directement en accostant au quai d’une marina. Il faut donc se rapporter presque à chaque jour, à toute fin pratique. L’officier des douanes nous en a dispensé jusqu’à Burlington où nous voulions activer le cellulaire américain (Tracfone) que nous ont gentiment prêté Nancy et Gilles. Ça fait un peu suer.

Maintenant direction Threadwell Bay Marina où viendront nous rejoindre demain Marie-Ève, Jonathan et Olivia-Rose.

Nuit au mooring dans Deep Bay



 

Jour 7 – Samedi, 2012-09-15

De la belle visite aujourd’hui. Marie-Ève, Jonathan et Olivia-Rose de retour d’une semaine de vacances/camping au New Jersey sont arrêtés pour une nuit sur le bateau.


De la belle visite !



 

L’arrêt dans une marina fait aussi l’affaire du capitaine. Les batteries du bord sont assez basses à 25%. À l’ancre, la consommation électrique est plutôt forte et due en grande partie au nouveau congélateur. Lors des premiers tests à la marina de Portneuf, le congélateur était vide, le moteur du bateau arrêté, ne dégageant pas de chaleur. Pour une température de –20C, la consommation avait été estimé à 8 Amp/h à 50% du temps, soit ±100 A/h par jour, ce qui est ‘’manageable’’ dans notre cas.

Mais là, nous sommes en route et le moteur du bateau est directement sous le congélo. Lorsqu’il fonctionne, la cale atteint 40C. J’ai, pour cette raison, installé 8 pouces d’isolant sous la boîte (en plus de l’isolation sonique déjà présente de ±4’’), 4’’ de chaque côté, 5’’ aux extrémités avec un couvert de 4.5’’. En plus, le congélateur est plein à ras bord : il fonctionne sans arrêt à vitesse maximale, ce qui fait autour de 200 A/h de consommation, ce qui est beaucoup.

De mon ‘’house bank’’, je peux tirer entre 225 et 325 A/H pour un cycle de chargement/déchargement, soit de 25 à 35% de sa capacité totale (capacité utile). Limiter le déchargement dans cette proportion est un compromis entre capacité et durée de vie des batteries.

Actuellement, si on fait au moins 5-6 heures de moteur par jour, c’est suffisant pour recharger les batteries et la vie est belle (pas de génératrice).

Bon alors, les batteries ont été rechargées complètement pendant la nuit.

Dans les prochains jours, je vais faire des test de consommation du congélateur en variant la température interne et la vitesse du compresseur. Ce modèle de compresseur me permet effectivement d’en varier la vitesse (de 1850 à 3500 rpm max) et donc sa consommation électrique. À suiiivvrrrrrree.



 

Jour 8 – Dimanche, 2012-09-16

Départ à 13h00 après le pump-out. Jusqu’à Valcourt Island. À l’ancre dans Sloop Cove.



 

Jour 9 – Lundi, 2012-09-17

Départ à 6h30, tôt le matin en raison d’une houle de travers inconfortable qui fait rouler le bateau. Houle de 2’ au départ avec quelques unes à 3’. Le fetch est important au droit de l’île Valcourt. On s’en va à l’abri au fond de Willsboro Bay.



 

Jour 10 – Mardi, 2012-09-18

Avertissement de grands vents dans la vallée du lac Champlain. Vagues prédites de 4’ à 7’ dans l’après-midi. On reste ici. L’arrêt à Burlington est remis à demain.

On recharge les batteries avec près de 4 h de génératrice. Oui, je sais, c’est beaucoup. Je vous ai dit que je travaillais là-dessus, là.



 

Jour 11 – Mercredi, 2012-09-19

Pendant la nuit, we had quite a blow. Ça devait pas être beau sur le lac.

Aujourd’hui, on va à Burlington. Arrivée au mooring derrière le breakwater, on reste ici jusqu’à demain, bouée 111.

Je veux surtout me procurer un USB stick de Virgin Mobile pour pouvoir me connecter sur internet en tout temps ou presque (ça prend bien sûr une couverture cellulaire). Nancy et Gilles nous avaient gracieusement prêté celui qu’ils ont utilisé l’an passé (modèle MC760) (Merci encore vous deux). Sauf que j’ai été trop paresseux ou imprévoyant pour vérifier s’il fonctionnait effectivement bien sur mon ordi. Ce qui n’est pas le cas. J’utilise Windows7 alors que Gilles doit avoir Windows Vista sur le sien. Impossible d’avoir les bons drivers. You know the game. Buy a brand new one.

On se procure donc un U600 3G/4G chez Radio Shack au University Mall avec bien sûr des top-up cards pour en payer l’abonnement mensuel. On installe ça sur l’ordi. C’est long d’installation mais finalement ça marche au bout de 2 heures. On a donc internet en tout temps sur le bateau (toujours à condition d’avoir une couverture cellulaire numérique). Youpee. On ne peut plus s’en passer.

On se bat aussi avec Tracfone pour l’activation de notre téléphone. On peut appeler aux USA, no problemo. Mais impossible pour l’instant d’appeler au Canada. Je dois vous dire qu’André (à Paulette) nous est arrivé avec un Tracfone neuf à Threadwell Bay Marina, déjà activé (Merci encore André). Il était inacceptable pour lui qu’on parte avec un téléphone usagé. J’ai été assez flabbergasté du prix. Pour le téléphone : $14.95, pour le temps d’antenne de 400 minutes et l’activation de 150 jours : $39.95 et pas de contrat avec ça. Morale : Est-ce qu’il y aurait des monopoles au Québec ? C’est ça les petits marchés.

J’ai parlé 2 fois avec Tracfone (quelque part aux Indes ou au Pakistan j’imagine) et ils doivent m’envoyer un SMS dès que notre téléphone sera apte à faire des ‘’international long distance’’.

Mais ça a l’air ben compliqué. Y sont pas vite.

Pour votre information, une grille de BBQ ça ne flotte pas. La nôtre est en contrebas du mooring 111 à Burlington (Avis aux intéressés). J’en ai une de rechange, à la maison bien sûr. Au prochain Westmarine, on essaiera de la remplacer.



 

Jour 12 – Jeudi, 2012-09-20

On part tôt, il fait frette, on a le goût de descendre dans le sud.

Prochain arrêt : Fort St-Frédéric. J’aime les vieilles pierres et un peu aussi l’Histoire.

On est à l’ancre à 13h00 en amont du nouveau pont de Crown Point et on visite les ruines voisines.
 

Prise du haut du monument en l'honneur de Champlain

 

Monument en l'honneur de Champlain - le bronze est de Rodin
 

 
L'amirale au fort de Crown Point - Vive les vieilles pierres
 
 
Note de l’amirale : Ben oui ! Encore visiter un fort !! J’ai vu tous les forts sur le lac Champlain et sur la rivière Richelieu. Je m’étais juré de ne pas en visiter d’autres mais les jambes doivent absolument être dégourdies.
Et puis, le fort St-Frédéric est un restant de fort français. Si ces zouaves n’avaient pas perdu la guerre, le lac Champlain aurait été français et serait peut-être québécois aujourd’hui.
Les Adirondacks, quant à elles, sont belles mais n’ont pas encore leurs couleurs d’automne. Depuis Burlington, des volées d’outardes partent du lac pour le sud, elles aussi. Elles sont magnifiques.
Je me suis laissé dire que la prochaine destination était le fort Ticonderoga. Résisterai-je à aller y admirer les vieilles pierres !?




mercredi 12 septembre 2012

 
Jour 1 - Dimanche, le 9 septembre 2012,

Départ de Portneuf à 12h30.

Le départ fut émotionnant pour l’amirale. Ça fait des années qu’on rêvait/planifiait ce voyage et il vient de commencer.

Merci aux parents et amis qui sont venus nous souhaiter un bon voyage et aux amis de la marina qui se sont assurés que nous partions.

Un merci spécial à Nancy et Gilles de Charlotte C. et à Danielle et Jean de Subtil qui nous ont fourni une aide précieuse dans la préparation/réalisation du voyage.



Journée de grands vents (±20 noeuds) et frais (±13 C). Mustang, tuque et mitaines de rigueur. Fleuve calme sauf au passage de 2 ‘’Canadian War Ships'’ no 710 et 711 qui nous ont croisés à 17.5 nœuds. Belles vagues.

Arrivée dans l’estuaire de la rivière Saint-Maurice à 18h30. Ginette B., tes crevettes au pesto ont été grandement apprécié pour notre premier souper à l’ancre.. miam..



Jour 2 – Lundi, 2012-09-10

Départ à 9h30 pour l’île aux Barques au droit des îles de Sorel.

Arrivée à 14h40

Les courroies retenant le dinghy ont presque cédé. Première réparation du voyage.



Jour 3 – Mardi, 2012-09-11

Départ à 10h00 après avoir baissé le mat.

Arrivée à 15h30 au kilomètre 22.5 de la rivière Richelieu (près de la bouée E274). C’est assez pour aujourd’hui.



Jour 4 – Mercredi, 2012-09-12

Arrivée à Chambly après 3 h de navigation. Nous écluserons demain matin à 8h30.



 

Commençons par le début.

Le bateau.

Le bateau, un trawler, un Willard 40 FBS (FlyBridge Sedan), construit en 1997 à Anaheim en Californie.

Ce bateau est dans la "Bible", (pas celle de Noé) mais plutôt dans le livre du Capitaine Robert P. Beebe "Voyaging Under Power" réédité, révisé et upgradé en 1994 par James F. Leishman (de chez Nordhavn). Le capitaine Beebe est un des premier à avoir fait le tour du monde à bord du trawler ("Passagemaker") qu’il avait conçu et fait construire.

Les caractéristiques principales de notre Willard sont une coque à déplacement de 39’9’’ de longueur, 36’1’’ à la flottaison, 13’8’’ de maître-bau et 4’3’’ de tirant d’eau à mi-charge pour un déplacement de 33000 lbs. Son déplacement est de près de 20 tonnes à pleine charge.

Les réservoirs de diesel ont une capacité de 600 gallons US, les réservoirs d’eau de 300 gallons US et le réservoir septique de 75 gallons US.

Ce bateau est un des seul Willard 40, à ma connaissance, à être équipé d’un moteur Lugger. Il s’agit du modèle L668D-BT, le même qui équipait les Nordhavn 46, dont plusieurs ont fait le tour du monde à moteur. Il s’agit d’un bloc de John Deere (un 6068) marinisé par la compagnie North Alaska Diesel, reconnue pour être une des meilleures au monde dans ce domaine. C’est un 6 cylindres en ligne de 6.8 litres de déplacement et qui développe 130 HP max. En continu, soit 24h sur 24h, il peut développer 105 HP. La transmission est une Twin Disk MG5050 (2.5 :1). L’hélice est de 28’’ de diamètre, de 18’’ de pas et à trois pâles

Pour information, en eau calme à sa vitesse de croisière de 7 nœuds, sa consommation est de 1.35 gallon US/heure, soit 5 litres/h à 1400 rpm (renseignement obtenu du précédent propriétaire). Je peux confirmer que, pour une vitesse de révolution maintenue en moyenne à 1600 rpm, la consommation a été de 300 gallons US pour notre virée de 154h dans la Baie des Chaleurs, soit une consommation de l’ordre de 7 litres/heure. Bon ça.

Au total, 14 Willard de 40’ ont été construit. Le dernier date de 2002.

En raison des commandes massives obtenues de la US Navy après ‘‘nine eleven’’ (2001-09-11), la compagnie Willard a entièrement délaissé le marché récréatif. Selon les informations que je détiens, seul 4 autres Willard 40 ont été construit après KAIROS I.

Passionnant n’est-ce-pas tout ça !?

Nous avons acheté ce bateau en 2006 chez Gratitude Yachting Center à Rock Hall dans la baie de Cheseapeake.

Le précédent propriétaire (il n’y en a eu qu’un seul avant nous) qui l’a fait construire et équiper selon son goût (excellent d’ailleurs) s’en est surtout servi pour une croisière en 1998 de Newport, Rhode Island, jusqu’au Panama avec sa petite famille. Il s’appelait alors SEA STAR. En 2005, il s’achète un voilier, un Island Packet 44, et donne le Willard en échange. Nous l’avons acheté du broker en question en août 2006 et l’avons ramené au Canada jusqu’au lac Ontario en septembre de la même année avec l’aide efficace d’un capitaine de Rock Hall, Bill Blades (un nom de pirate, non !?). Il opère toujours a Rock Hall (www.sailtamarak.com).

Le bateau a hiverné à Iroquois en Ontario et en 2007, nous avons basé le bateau à Kingston pour avoir le plaisir de cruiser dans les Milles-Îles toute la saison. Le bateau est rentré à Portneuf à l’automne 2007 via le canal Rideau et la rivière des Outaouais.

Il s’appelle maintenant KAIROS I. En grec ancien, il y a deux mots pour symboliser le temps. ‘’Cronos’’, le temps du chronomètre et ‘’kairos', le temps ‘’opportun’’. ‘’Caerus’’, le pendant latin, est le dieu de l’opportunité.

Ce bateau est vraiment arrivé dans le bon temps pour nous. Good timing.

Ce bateau avait été négligé les quelques dernières années et le capitaine actuel s’est donné 5 ans pour "le mettre à son goût" selon l’expression consacré.

En 2007, tous les hublots ont été enlevés et re-calfeutrés puisqu’ils suintaient/coulaient tous et ne contribuait pas un intérieur invitant. Ce sont les seuls travaux qui ont été effectués cette année en raison de la distance de plus de 500 km avec la maison.

À l’automne, conception et fabrication d’une remorque chez Atelier RD à St-Marc-des-Carrières et nouveaux coussins pour le cockpit (merci Pierrette).

En 2008, installation d’un système de chauffage (Webasto à eau chaude) et remplacement de toute la plomberie de distribution d’eau (pompe, réservoir de pression, réservoir d’eau chaude, robinets, etc.).

Côté croisière, visite des Îles de Sorel (3 semaines) et expédition sur le Saguenay jusqu’à Chicoutimi (4 semaines).



En 2009, sorti du bateau à Québec pour reconstruction du plancher du flybridge qui souffrait de délaminations. Il pleuvait à l’intérieur. Trois semaines dans le chantier de Rénovations Nautiques qui a réalisé un excellent travail (merci Michel).

Installation d’un coffre de rangement sur le nouveau plancher maintenant solide du flybridge et remplacement du banc du conducteur côté tribord pour améliorer le stockage.

Côté croisière, nous avions aimé tellement le canal Rideau qu’on l’a refait en sens inverse soit d’Ottawa à Kingston et retour via la voie maritime (5 semaines).



En 2010, nettoyage sous pression et sablage jusqu’au gelcoat des œuvres vives. Application de 5 couches d’Interprotect 2000E avec 2 couches d’antisalissure (Micron CSC). Méchante djob. C’est fini à vie (du moins, pour moi). Remplacement des batteries du bord : une 8D pour le démarrage et quatre 8D pour le "house bank" (904 A/h de capacité totale, donc ±225-300 A/h de capacité effective). (Toutes des Power Sonic PG-12V200, des VRLA-AGM, toutes identiques et de la même série). Youpee.. du jus en masse.

Note technique : Ce sont de vrais batteries de ‘’deep cycle’’. La 8D de démarrage, maintenant une ‘’deep cycle’’, a remplacé une 4D standard acide-plomb. Ça peut se faire à la condition que la nouvelle ait une capacité de 20% supérieure à celle qu’elle remplace.

Aussi, elles sont toutes installées à gauche du moteur et c’est la raison pour laquelle le bateau penche un peu sur bâbord comme certains s’en sont rendu compte.

Côté croisière, expédition au lac Champlain mais plutôt courte (3 semaines) en raison de la naissance prématurée de notre première petite-fille Olivia-Rose. Elle se porte super bien.



En 2011, remplacement de presque tout l’électronique du bord. Raymarine Gpsmap (C120W) dans la cabine et sur le flybridge relié en réseau avec un radar (RD424HD), un AIS (AIS250), et un sondeur (DSM300). Installation d’un FLS (Forward Looking Sounder d’Interphase SE-200C) – pas de commentaire pour l’instant sur ce dernier machin, j’en parlerai peut-être plus tard !? (dès que je refroidirai?).

Côté croisière, 2 semaines sur le fleuve vers l’amont jusqu’à l’île Ronde et presque 6 semaines le long de la côte sud jusqu’à Gaspé et visite de toute la Baie des Chaleurs jusqu’à Shippagan.

Nous devions partir pour le sud à l’automne mais notre plus jeune fille nous a appris qu’elle devait accoucher en janvier. Il était hors de question de manquer ça et le voyage a été remis d’un an. Les Bahamas seront toujours là l’an prochain. Bienvenue Henri, notre premier petit-fils.



En 2012, remplacement du pilote automatique (Raymarine SPX-30) (le vieux, un Autohelm 300 était jaloux et a pété d’envie), nouveau banc latéral bâbord pour du meilleur rangement, nouveau plancher intérieur (Cflor) en remplacement du tapis style maison beige pas trop appétissant ("la madame est contente"), nouveau congélateur (Seafrost BDXPXAW) en remplacement de la glacière originale du bateau, amélioration de l’isolation des frigos, nouvelles toiles anti-soleil pour le cockpit arrière et le flybridge, nouvel enveloppe pour la voile d’étai (merci encore Pierrette), nouveaux supports pour les bouteilles de plongée.

Tout ça en 2012, pour notre voyage planifié/rêvé depuis longtemps en direction des Bahamas.



 

Si vous avez bien compté, ça fait 6 ans de travaux et je m’en étais donné 5.

Ne vous en faites pas, un bateau c’est comme une maison, c’est jamais fini.

J’ai encore des projets pour les prochaines années mais définitivement moins importants que ceux réalisés jusqu’à maintenant. Aménagements mineurs only…

La moitié du plaisir d’un bateau, c’est d’en rêver et de travailler dessus.



Alors maintenant , départ le 9 septembre.